Collaboration avec les influenceurs : 5 erreurs à éviter absolument

L’influence, c’est facile ? Pas vraiment.

Spoiler : les collaborations avec des influenceurs qui font mouche dès le premier post, c’est rare.
Pas parce que l’influence ne fonctionne pas. Mais parce qu’on continue à commettre les mêmes erreurs.

Chez MKKM, on accompagne des marques de tous secteurs à mettre en place une stratégie solide sur les réseaux sociaux. Et ce qu’on observe, ce sont des travers récurrents : sélection des créateurs sur les mauvais critères, brief pas raccord, absence totale de vision long terme…

Résultat : des contenus pas engageants, des performances moyennes, un budget digital qui s’évapore.

Voici les 5 erreurs à éviter – celles qu’on croise dans 90 % des campagnes mal calibrées – et surtout, comment les contourner pour optimiser vos futures collaborations.
Et spoiler bis : ça va bien au-delà du nombre d’abonnés.

 

1. Choisir un créateur de contenu uniquement sur son nombre d’abonnés

C’est probablement l’erreur la plus fréquente sur les réseaux sociaux.
Juger un influenceur à ses abonnés, c’est comme juger un livre à sa couverture : vous risquez d’être déçu.

Le vrai levier, c’est l’affinité.
Est-ce que ce créateur parle vraiment à votre audience cible ? Est-ce qu’il est aligné avec votre image de marque ? Est-ce que ses followers réagissent, commentent, partagent ?

Un créateur de contenu avec 20k abonnés qualifiés peut avoir plus d’impact qu’un compte à 200k fantômes. Surtout si vous ciblez un secteur de niche ou un produit technique.

💡 Ce qu’on recommande chez MKKM

  • Analyser les bons indicateurs : taux d’interaction, nature des commentaires, fréquence de publication.
  • Étudier l’audience du créateur : est-elle alignée avec vos personas ? Active ? Fiable ?
  • Se poser la vraie question : est-ce qu’on est à l’aise que cette personne parle de nous, comme si elle faisait partie de l’équipe ?

 

2. Envoyer un brief trop rigide (ou complètement à côté de la plaque)

Deuxième erreur fréquente : vouloir tout contrôler. Ou, à l’inverse, ne rien cadrer du tout.
Dans les deux cas, la collaboration déraille.

Un brief ultra verrouillé bloque la créativité du créateur. Un brief flou donne lieu à un post générique sans saveur.

Résultat : un contenu qui ne reflète ni la marque, ni le créateur — et donc, qui ne touche personne.

💡 Ce qu’on recommande chez MKKM

  • Définir un cadre clair : objectifs marketing (awareness, conversion, SEO…), messages clés, valeurs de marque.
  • Laisser de l’espace créatif : c’est le créateur qui connaît les codes de sa plateforme et de son audience, pas vous.
  • Adapter le format à la plateforme et au créateur : un reel Instagram n’a pas les mêmes ressorts qu’un post LinkedIn ou qu’une vidéo YouTube.

Un bon brief, c’est un alignement. Ni une commande, ni une improvisation.

 

3. Considérer le contenu comme un simple post sur les réseaux sociaux

Beaucoup de marques pensent que le contenu produit en collab avec des influenceurs vit et meurt dans la story du jour.
C’est une erreur stratégique.

Un bon contenu influenceur peut — et doit — devenir un asset de marque. Il peut nourrir vos pages produits, vos campagnes paid media, vos e-mails, voire vos présentations internes. À condition d’y penser dès le début.

💡 Ce qu’on recommande chez MKKM

  • Intégrer les droits d’exploitation dès la négociation : organique, paid, durée, formats… Rien ne doit être flou.
  • Utiliser les contenus là où ils convertissent : site web, campagnes de retargeting, email marketing, plaquettes commerciales.
  • Constituer une base de contenus influenceurs pour alimenter votre stratégie marketing sur le long terme.

Le bon réflexe : ne plus considérer un post comme une fin. Mais comme un point de départ.

 

4. Réduire l’influence à un coup de visibilité

Encore trop de marques voient les collaborations avec les influenceurs comme un “coup de com”.
Mais l’influence n’est pas juste un moyen de faire du bruit. C’est aussi un levier de conversion, de réassurance, et même de référencement naturel.

Ce qui compte, ce sont les objectifs business derrière la prise de parole. Pas juste le nombre de likes.

💡 Ce qu’on recommande chez MKKM

  • Mesurer ce qui compte : trafic incrémental, taux de clics, taux d’ajout au panier, conversions post-campagne.
  • Adapter les KPI au canal et au format : ce qui fonctionne sur TikTok ne se mesure pas comme sur LinkedIn.
  • Booster les bons contenus : un post organique qui cartonne ? Passez-le en paid pour prolonger sa durée de vie et augmenter sa portée.

Bref : pour optimiser votre stratégie d’influence, commencez par fixer le bon cap. Puis suivez-le avec les bons instruments.

 

5. Oublier que l’influence, c’est une relation (pas une transaction)

Dernière erreur (et pas des moindres) : traiter un créateur comme un simple prestataire.

Un brief. Une livraison. Une facture. Merci, au revoir.

Sauf que ça ne fonctionne pas comme ça.

Sur les réseaux sociaux, la confiance est la vraie monnaie. Et une bonne collaboration naît toujours d’une relation bien menée.

💡 Ce qu’on recommande chez MKKM

  • Soigner le premier contact : pas de copier-coller. Personnalisez vos approches, montrez que vous connaissez leur travail.
  • Partager votre vision : les meilleurs créateurs veulent comprendre où ils mettent les pieds.
  • Maintenir le lien après la collab : un créateur satisfait devient souvent un allié durable — et un vecteur de contenu fiable.

Et ça, c’est bien plus qu’un post payé.


TL;DR — Les erreurs à éviter avec les influenceurs (et comment les corriger)

 

  • Choisir un créateur de contenu sur ses seuls abonnés

Analysez l’audience, l’engagement, la cohérence. Pas juste la popularité.

  • Imposer une prise de parole hors-sol

Laissez au créateur l’espace pour parler avec ses propres codes. C’est ce que sa communauté attend.

  • Penser “post” au lieu de penser “asset”

Un contenu bien pensé vit au-delà des réseaux. Prévoyez les droits et pensez réutilisation dès le départ.

  • Suivre les mauvais indicateurs

Clics, conversions, référencement naturel : c’est ça, le vrai succès d’une collaboration bien menée.

  • Zapper l’humain

La collaboration commence par la relation. Et une bonne relation, c’est déjà 50 % du travail.

 

 

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